Pourquoi les humains continuent-ils à détruire la nature alors que la science montre pourtant clairement que, ce faisant, ils risquent de se détruire eux-mêmes ? Comment éviter cette issue funeste et rétablir une relation harmonieuse entre humains et nature ? Ce livre tente de répondre à ces deux questions cruciales pour comprendre et surmontrer la crise écologique actuelle. Pour ce faire, il fait appel à diverses disciplines et approches, dont la philosophie, l'écologie, l'anthropologie, l’économie, la psychologie et le développement personnel.
Le livre montre d'abord que l'incapacité des sociétés modernes à modifier leur rapport à la nature trouve ses racines dans un ensemble de fictions collectives qui les ont façonnées progressivement depuis la révolution néolithique, en particulier la dualité sujet-objet, la dualité esprit-matière, la primauté de la rationalité et la supériorité de l'espèce humaine sur les autres êtres vivants. Ces fausses croyances sont si profondément ancrées qu’elles empêchent les humains modernes d'agir dans le monde en accord avec leurs propres besoins et connaissances.
Ensuite, le livre défend l’idée que les humains ont bel et bien une nature qui les définit comme une espèce unique par-delà leurs différences culturelles. Cette nature est faite non seulement de chair et d'os, mais aussi d'un ensemble de besoins fondamentaux. Ceux-ci relient spontanément les humains à la nature parce qu'ils sont la manifestation de la vie en eux. Reconnaître et célébrer nos besoins fondamentaux permet de retrouver l’harmonie entre corps et esprit, d’unifier nos différentes formes de connaissance et de bâtir une économie tournée vers l’épanouissement de l'être humain et de la vie sur Terre.